Au nom de l’International Sea Turtle Society, nous souhaitons à tous la bienvenue et vous invitons au 43ieme Symposium de l’International Sea Turtle Society (ISTS Symposium43).

Pour la première fois en Afrique, Accra (Ghana) accueille le 43ième Symposium international des conservateurs des tortues marines au monde du 22 au 27 mars 2025 sous la présidence du Dr. Andrews Agyekumhene, PhD, President, International Sea Turtle Society. (https://www.instagram.com/seaturtlesociety/reel/DC3lZCdqCTE/?next=%2Fwearenhea%2Ftagged%2F&locale=zh-hans)




L’ISTS 2025 réunira une communauté de biologistes spécialistes des tortues marines, des praticiens et professionnels des problématiques de l’environnement, des activistes et défenseurs de l’environnement, de groupes autochtones, des chercheurs et des universitaires de 60 pays afin de partager leurs connaissances, de renforcer leurs capacités, de créer des réseaux et de collaborer et, en fin de compte, de promouvoir la protection et la conservation des tortues marines à travers le monde.
Le thème du Symposium ISTS43 est « Unité et collaboration »
Cela souligne la nécessité pour la communauté mondiale des tortues marines de s’unir et de favoriser des collaborations solides et durables afin de promouvoir et de maintenir des populations saines de tortues marines dans le monde entier.
Calendrier des événements
https://www.ists-symposium43.org/schedule-of-events
Le 43e Symposium international des conservateurs des tortues marines au monde se tient au Mensvic Grand Hotel à Accra, Ghana (https://www.ists-symposium43.org/venue-accommodation, https://mensvichotels.com/). Le lieu propose un hébergement luxueux avec des équipements modernes, une atmosphère sereine et une hospitalité exceptionnelle. Situé dans un quartier privilégié, il propose des chambres spacieuses, des salles de conférence, un restaurant et une piscine, parfaits pour votre séjour.
Nature Tropicale ONG, leader dans la conservation des tortues marines au Bénin sera représentée par une forte équipe au Ghana. L’occasion sera offerte pour partager les expériences en matière de conservation des tortues marines au Bénin et dans la sous région à travers des communications et des échanges. En particulier, Nature Tropicale ONG va animer des discussions sur :
- Coopération Sud-Sud et la protection des espèces marines et côtières entre le Bénin et le Brésil (cas des tortues marines, baleines et lamantin d’Afrique)
- Responsabilités environnementales des entreprises sur la protection des espèces marines et côtières en Afrique de l’ouest
ID: 274
Title: SOUTH-SOUTH COOPERATION AND THE PROTECTION OF MARINE AND COASTAL SPECIES BETWEEN BENIN AND BRAZIL (CASE OF SEA TURTLES, WHALES AND AFRICAN MANATEE)
Meet the Author Poster Session #1
Location: GOTO Hall (indoors) and Upper Terrace (outdoors)
Date/Time: Monday, 24/Mar/2025 5:30pm – 6:30pm



Coopération Sud-Sud avec le Brésil pour la sauvegarde et la valorisation des tortues marines et autres espèces emblématiques marines et côtières (Projeto TAMAR, Institute Baleia Jubarte, Centre TAMAR ICMBio et l’Agence Brésilienne de Coopération (ABC/MRE) seront à l’honneur. (https://www.tamar.org.br/)
- Résumé
- La coopération Sud-Sud, qui désigne la collaboration entre pays en développement ou du sud, a émergé comme une approche stratégique pour répondre à des défis mondiaux communs, en particulier dans des domaines comme la protection de l’environnement. Cette coopération, caractérisée par des partenariats entre pays du Sud pour résoudre des problèmes communs et partager des connaissances et des ressources, joue un rôle essentiel dans la protection des écosystèmes marins et côtiers. Le Bénin, en Afrique de l’Ouest, et le Brésil, en Amérique du Sud, bien que géographiquement distants, partagent des enjeux environnementaux similaires, notamment la conservation des espèces marines (tortues marines, baleines, lamantins) et la préservation des zones côtières. Dans ce cadre, des organisations non gouvernementales (ONG) comme Nature Tropicale, qui œuvrent pour la préservation de la biodiversité depuis plus d’une trentaine d’années, joue un rôle clé et prépondérant en facilitant la coopération entre ces deux pays, en s’appuyant sur l’expertise brésilienne et l’engagement des acteurs béninois pour mettre en œuvre des initiatives de conservation communes.
L’expertise du Projeto TAMAR (“Tartarugas Marinhas” (tortues marines en portugais) du Brésil en matière de protection et valorisation des tortues marines et autres ressources marines et côtières qui date de plus d’une quarantaine d’années (créée en 1980) peut bien faire école en Afrique de l’Ouest en commençant par le Bénin. Avec les soutiens de l’état brésiliens et de plusieurs entreprises dont PETROBAS, le Projeto TAMAR gère 1.100 km de plages protégées et suivies avec environ 2 millions de nids protégés par an et 16 pêcheries suivies où les données standardisées sont collectées depuis 1981 (SITAMAR). Plus de 1.800 emplois directs et indirects sont crées et accueille plus d’un million de visiteurs par an dans ses 22 centres d’éducation environnementale. Ces centres génèrent plus de 75% des ressources par auto financement. Le Projeto TAMAR est un exemple de réussite en matière de conservation des tortues marines et de gestion des ressources marines et côtières. Grâce à une approche intégrée combinant recherche scientifique, sensibilisation, éducation, coopération locale et tourisme durable. Le projet a non seulement contribué à la préservation des tortues, mais a aussi renforcé la conscience environnementale au Brésil et au-delà.
En prélude à l’établissement d’un partenariat sud-sud entre le Bénin et le Brésil spécifique, une délégation brésilienne a séjourné au Bénin du 16 au 22 juin 2024 pour une mission de prospection des experts en conservation de la faune marine et côtière menacée. Les experts Brésiliens en conservation des tortues marines et autres espèces menacées d’extinction ont, durant une semaine travaillé avec des Béninois pour la préservation des tortues marines, du lamantin d’Afrique et des baleines. La délégation était à Cotonou, Grand-Popo et Dangbo sur les sites de préservation des espèces menacées administrés par Nature Tropicale ONG.
Cette mission a permis de se rendre compte des réalités de conservation des tortues marines et autres espèces emblématiques au Bénin et dans la sous région. La délégation a rencontré les autorités à divers niveaux, les communautés de pêcheurs, les groupements de femmes, les Ecogardes qui travaillent bénévolement avec Nature Tropicale sur le terrain. Il y a eu des séances très fructueuses de travail pour constater les défis auxquels sont confrontées les populations. Lors des différents échanges sont abordées les pratiques endogènes de préservation des ressources qui souvent ne sont pas prises en compte dans les législations; les aspects liés à la création du sanctuaire pour la conservation des baleines dans l’Atlantique Sud..
Suite à cette mission brésilienne au Bénin, des échanges se poursuivre entre les deux pays pour l’élaboration d’un projet qui va faire l’objet de coopération pour la conservation et la valorisation des espèces marines et côtières dont les tortues marines, les baleines qui viennent périodiquement sur la côte Atlantique du Bénin et le lamantin d’Afrique dans les zones humides au moment où le Bénin s’est engagé pour la création des Aires Marines Protégées (AMP)». Ce projet pourra être élargi dans les pays de la sous région Atlantique de l’Afrique.
ID: 276
Title: ENVIRONMENTAL RESPONSIBILITIES OF COMPANIES ON THE PROTECTION OF MARINE AND COASTAL SPECIES IN WEST AFRICA
Session Title: Conservation, Management, and Policy #3
Location: Che Yong Hall
Date/Time: Thursday, 27/Mar/2025 11:45am – 12:00pm




Au Bénin comme dans la sous région ouest africaine, certaines entreprises commencent par s’engager à établir des collaborations pour la mise en œuvre de leurs politiques de responsabilités sociales et environnementales en intégrant les tortues marines. Il s’agit entre autres des entreprises de construction des routes et infrastructures en mer et sur le littoral (SOGEA-SATOM, BOSKALIS, SDI-DEME), de CMA-CGM), du Port Autonome de Cotonou (PAC) et de CIMBENIN etc… Les Organisations Non Gouvernementales (ACTION Plus, AMSHART et Nature Tropicale), toutes actives sur les problématiques de protection de la biodiversité marine et côtière et en particulier des tortues marines dans les cinq communes côtières du littoral du Bénin travaillent en synergie.




Résumé:
Les responsabilités sociales et environnementales des entreprises (RSE) vis-à-vis de la protection des espèces marines et côtières en Afrique de l’Ouest s’inscrivent dans un cadre légal, éthique et sociétal de plus en plus important dans différents pays côtiers. Les entreprises opérant en Afrique de l’Ouest, particulièrement dans les secteurs liés à la mer et au littoral (ports, construction des infrastructures sur le littoral et en mer, énergie, forages de puits pétroliers, transport terrestre, fluvial et maritime, pêche, tourisme, etc.), ont une responsabilité environnementale essentielle dans la protection des écosystèmes marins et côtiers. Ces écosystèmes abritent une biodiversité exceptionnelle dont plusieurs espèces de tortues marines, de baleines, de lamantin d’Afrique, des mangroves et de nombreuses espèces halieutiques dont certaines sont classées en danger d’extinction. Ces espèces sont confrontés à des menaces croissantes liées aux activités humaines, aux pollutions diverses dont celles plastiques, les éclairages des plages, les sons en mer, au changement climatique et à l’exploitation excessive des ressources marines. Les entreprises ici ont donc des rôles clés à jouer pour protéger ces milieux et en assurer la durabilité. Les principales responsabilités environnementales des entreprises dans la protection des espèces marines et côtières en Afrique de l’Ouest sont entres autres: le respect des lois et réglementations environnementales locales, nationales, régionales et les conventions internationales; la réduction des impacts de la pollution marine et côtière; la préservation des habitats marins et côtiers; la prévention du changement climatique et de l’acidification des océans; la responsabilité sociale et engagement communautaire; la RSE et engagement pour la biodiversité; la franche collaboration avec les parties prenantes. Au Brésil, la compagnie pétrolière PETROBRAS et des ONG soutiennent le Projet TAMAR qui est un excellent exemple de réussite en matière de protection des tortues marines et d’autres espèces menacées. Il inclut des centres de protection le long de la côte atlantique brésilienne et des programmes d’éducation environnementale.Au Gabon, plusieurs entreprises et organisations contribuent aussi activement à la protection des espèces marines et côtières, y compris les tortues marines. Certaines compagnies pétrolières opérant sur place soutiennent des initiatives de conservation en partenariat avec des ONG locales et internationales. Ces initiatives incluent la protection des habitats marins et la promotion de pratiques de pêche durables. Ces efforts montrent l’importance de la collaboration entre les entreprises, les ONG et les communautés locales pour la conservation des espèces marines et côtières en Afrique.
Au Bénin, des expériences sont en cours pour engager des entreprises dans le contexte où les textes existants sont très peu mis en œuvre pour diverses raisons dont l’insuffisance de conscience environnementale généralisée. Certaines actions en cours se passent avec beaucoup de succès dans le cadre de l’accompagnement des ONG pour la mise en œuvre de certaines politiques RSE. De plus en plus des débats constructifs sont engagés sur des sujets importants dont les impacts négatifs des grands travaux de constructions des routes côtières, les lumières artificielles sur les tortues et oiseaux marins. Les lumières vives sur les plages, souvent causées par l’éclairage artificiel provenant des infrastructures touristiques, des habitations ou des installations industrielles en bordure de mer, ont des impacts significatifs sur la biodiversité marine et côtière, notamment sur les espèces marines sensibles comme les tortues marines, les oiseaux, ainsi que sur les écosystèmes côtiers en général.
Aujourd’hui, les ports (PAC), les armateurs de bateaux conteneurs (CMA-CGM), les entreprises de construction des routes et infrastructures en mer et sur le littoral (SOGEA-SATOM, BOSKALIS; SDI-DEME) sont engagés dans leurs rôles cruciaux dans la préservation de ces espèces marines. Bien que cela soit nouveau au Bénin grâce à leurs filiales internationales, les expériences en cours peuvent servir de point de départ pour l’amplification des mesures dans les autres pays de la sous région dans des engagements plus responsables afin de mieux protéger les ressources marines et côtières.
Vous y êtes tous invités.
Video: (https://www.instagram.com/seaturtlesociety/reel/DCSF5aNM1PR/)






